Du mercredi 10 Juin 2020 à 00 h 00 jusqu'au dimanche 12 Juillet 2020 à 00 h 00.
Du mercredi 10 juin 2020 à 00h00 jusqu’au dimanche 12 juillet minuit, vous retrouvez sur cette page l'ensemble des observations déposées sur le registre électronique.
  1. 1
  2.  2
  3.  3
  4.  4
  5.  5
  6.  6
  7.  7
  8.  8
  9.  9
  10.  10
  11.  11
  12.  >
  13.  >>
85
je note avec grande satisfaction que ce projet ne néglige aucune piste d'économie en ne retenant pas l'idée excessive d'un mur antibruit sur le flanc nord de l'A86. Il ne retient pas non plus l'idée d'une continuité de circulation douce entre le 93 et le 92 en limitant la passerelle à la traversée d'un seul des 2 bras de la Seine.
Déposée le 12/07/2020
Réponse fournie
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.

Le mur anti-bruit, ouvrage qui sera réalisé par la Direction des routes d’Île-de-France, est réalisé dans le cadre d’un nouveau projet urbain comme le prévoit la réglementation en vigueur.

Le franchissement au-dessus de la Seine reliant Saint-Denis et L’Île-Saint-Denis, ouvrage réalisé par le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, permettra de connecter pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques les deux parties du Village qui hébergeront les athlètes et leurs accompagnants. Au-delà des Jeux, il s’agit d’un ouvrage qui améliorera grandement la vie des habitants puisqu’à ce jour, il n’existe pas de lien entre Saint-Denis et L’Île-Saint-Denis dans le secteur. Le franchissement sera accessible pour les bus et les mobilités douces.

Très cordialement
La SOLIDEO
84


Les nombreuses remarques concernant la destruction du foyer ADEF attestent des interrogations que suscite ce projet sur la totalité du territoire concerné: Quartier Pleyel, Quartier Landy et bien sûr Résidents ADEF, ex-futurs habitants du Quartier Village Olympiques.

Aussi permettez-moi de poser quelques questions à la SOLIDEO qui, nous l'espèrons, nous permettront de comprendre les décision qui ont abouti à une situation aussi unanimement contestée.

Pour rappel, le foyer ADEF se situant sur l'emprise du village Olympique, et son déménagement ayant justifié des modifications du PLUi hors enquête publique (zones UMh AN84 + AN94), les questions qui suivent ne peuvent pas être considérées non pertinentes dans le cadre de cette consultation.

L'essentiel de ces interrogations provient de la discrétion, pour ne pas dire l'opacité, avec laquelle la question de l'expulsion des résidents du foyer ADEF de leur quartier a été traitée.

Nous mesurons à quel point le défi de la construction des Ouvrages Olympique est immense, et comprenons que parfois, la pression du quotidien face à l'ampleur de l'enjeu peut éloigner des fondements éthiques du projet.

Aussi me permettrez-vous de rappeler la charte des JO de Paris 2024 illustrée par la rubrique "héritage - intégrité - transparence" du site paris2024.org (1) :

«Nous nous imposons les plus hauts standards d’intégrité et de transparence pour livrer des Jeux éthiques, exemplaires et créatifs. Ces standards accompagnent au quotidien l’ensemble des démarches initiées par Paris 2024»


Voici maintenant nos questions :

A) Nécessité du relogement

Pour rappel, les résidents ont exprimé publiquement , et ce dès la réunion d'information organisée par la SOLIDEO au collège Dora Maar le 11 mars 2019, leur attachement à ce quartier, et leur demande d'être relogés sur place.

A.1) Pouvez-vous expliquer en quoi la destruction du foyer ADEF était nécessaire au projet du Village Olympique ?

A.2) Le plan de masse du VO, visible en page 18 du document 3.0 du dossier de la PPVE, et joint pour rappel à cette remarque, montre que la parcelle connexe au foyer ADEF, où sont situés des locaux d'entreprise (0C239, 0C240), a été miraculeusement contournée lors du dessin de l'emprise du village.
Il est vraisemblable que ce contournement, formant une enclave évidente dans le plan de masse du VO, a été motivé soit par une impossibilité impérieuse d'inclure la parcelle dans l'emprise du VO, soit parce que le reste de l'emprise du VO était suffisant sans inclure cette parcelle. Pouvez-vous nous donner les raisons précises qui ont motivé ce contournement ad-hoc ?

A.3) L'emprise au sol couverte par le foyer étant de l'ordre de grandeur de la taille de cette parcelle voisine, a t'il été envisagé de procéder à l'inclusion de cette parcelle dans le village, plutôt que celle du foyer ?
Cette solution permettait de procéder à la réfection du foyer in-situ, telle qu'elle était prévue de longue date. A la lecture de la charte des JOP 2024, et au regard du coût social afférent à l'expulsion de la population du foyer, il semblerait que cette solution aurait du être privillègiée.

A.4) Le même plan de masse indique que l'emprise du foyer sera destinée au résidentiel pendant les JO. Cela signifie que les bâtiments construits en lieu et place du foyer seront destinés à l'hébergement des athlètes et des encadrants. Nous sommes nombreux à avoir remarqué la similarité entre les besoins résidentiels d'un athlète en déplacement et ceux d'un travailleur isolé. Il nous semble également que les éventuelles différences peuvent être anticipées afin d'autoriser une réversibilité très rapide, au moins pour une partie des résidents.?Nous sommes sûrs que lorsque les résidents vous ont fait par de leur désir profond de revenir sur place, il y a maintenant un an, vous avez envisagé cette possibilité, et mené des études dans cette direction. Pourriez-vous nous les communiquer, ou à défaut nous en faire un résumé s'il vous plait ?

B) Choix des parcelles

B.1) Le foyer ADEF est actuellement situé sur une parcelle d'environ 6000m2. Les deux parcelles qui accueilleraient les 2 résidence de remplacement feraient, semblerait-il, 1000m2 chacune.
D'après notre compréhension, le cout de la construction des deux résidences serait couvert par le Plan de Transformation des Foyers.
Dans la mesure ou les terrains d'assiette des projets et du foyer se situent tous dans des quartiers périphériques de Saint-Ouen, et donc avec des valeurs foncières équivalentes, pourriez vous nous expliquer pourquoi la surface totale occupée par le foyer n'est pas strictement reportée lors de son déménagement ?

B.2) Il y a, à 300m de l'emprise Landy-Séverine, énormément de friches inutilisés, au sein ou aux abords de la future ZAC Pleyel. Saint-Ouen est littéralement sur le trottoir d'en face, et ces parcelles dont certaines semblent appartenir à l'état, son d'une taille qui permettrait de conserver la surface de la parcelle du foyer actuel, et donc de garantir des espaces extérieurs comparables. Ces parcelles se trouvent à maximum 350m de la future gare Pleyel qui doit être livrée pour les JOP 2024.
Pouvez-vous nous dire quelles recherches ont été faites pour trouver une parcelle aux abords de la ZAC Pleyel ?
Pouvez-vous nous dire également pourquoi des parcelles d'une surface cumulées identiques au foyer actuel n'ont été proposée alors que manifestement des terrains appartenant à l'état étaient disponibles ?

C) Insertion des résidences proposées dans leur nouveau quartier

C.1) Dans la mesure ou l'expulsion des résidents du foyer ADEF est une conséquence directe de la construction du Village Olympique, pourquoi les quartiers qui accueilleront les nouvelles résidences n'ont-ils pas fait l'objet d'une concertation locale ?

C.2) A titre d'illustration, d'après les informations dont nous disposons, la résidence qui devrait être construite rue du Landy devrait contenir un local commercial occupé par un loueur de voiture. Ce quartier compte déjà 2 loueurs de voiture majeurs dont le stock de véhicules déborde déjà de façon majeure sur l'espace public. Nous vous incitons à utiliser G. Street View pour visionner les rues Utrillo, Landy, ou Séverine pour constater par vous-même la présence massive des véhicules de location dans les rues.

Nous en venons à nos questions :
- C.2.1) Confirmez-vous que le commerce sera occupé par un loueur de voiture ?
- C.2.2) Combien de places de parking ont-elles été prévues pour le commerce sous la résidence ?
- C.2.3) Avez-vous informé les résidents de la nature du commerce qui sera installé dans la résidence ?

C.3) A notre connaissance, les résidences envisagées pour accueillir les habitants du foyer ADEF expulsés ne possèderont ni espaces communs de rencontre informelle, ni espaces verts librement accessibles, contrairement au foyer actuel qui en est richement pourvu. En avez-vous informé les résidents du foyer ADEF ?

D) Echelles temporelles

Les résidents du foyer ADEF vont devoir habiter dans des logements modulaires lorsque le foyer sera détruit, et en attendant que les résidences soient construites. Cela nous amène à poser quelques questions sur les échelles temporelles dans les prises de décision.

D.1) Une rénovation du foyer était prévue de longue date. A-t'elle été bloquée en prévision de la victoire de la candidature de Paris pour l'organisation des JO 2024, comme certains l'affirment ?
D.2) A quelle date a-t'il était établi que le foyer devait être détruit ?
D.3) Le vote du CIO pour les JO à Paris ayant eu lieu le 13 septembre 2017, et alors que l'emprise du Village Olympique était sans doute déjà bien établie, pouvez-vous nous faire part des difficultés qui ont empêché une solution de relogement temporaire en dur soit trouvée pour les résidents sur le territoire de plaine commune pendant les 30 mois qui se sont écoulés ?
D.4) D'apres la presse (2), les permis de construire des résidences étaient déjà déposés lorsque la réunion entre la SOLIDEO a eu lieu le 2 décembre 2019. Confirmez-vous ?
D.5) Etant donné la taille du projet, il est vraisemblable que le permis de construire était en cours d'élaboration lorsque l'enquête publique sur le PLUi a eu lieu en septembre 2019. L'accord de vente entre la SOLIDEO, l'Adef et le propriétaire des parcelles a eu lieu en amont de l'enquête publique sur le PLUi ?
D.6) Pourquoi le choix a-t'il était fait de ne pas montrer les plans de masse des futures résidences aux résidents et habitants des quartiers environnants en décembre 2019 ?
D.7) Toujours d'après la presse (3), une des deux résidences devait être constuire "en centre ville". La rue Séverine n'est absolument pas en centre-ville (pas de commerces, 10 minutes de marche jusqu'au premier métro...). Que s'est il passé ? Pouvons-nous savoir où se situait la parcelle en centre-ville ou la résidence devait s'installer ?

En vous remerciant par avance pour les réponses que vous apporterez, nous en sommes certains, à chacune de nos questions.

Le collectif Landy-Cordon-Utrillo-Séverine.


(1) https://www.paris2024.org/fr/heritage-integrite-et-transparence/
(2) https://paris-luttes.info/nous-les-residents-du-foyer-adef-13105?lang=fr
(3) https://www.francsjeux.com/communiques/realisation-du-village-olympique-et-paralympique-projet-de-demolition-du-foyer-adef-et-construction-de-deux-residences-sociales/54287
Déposée le 12/07/2020
Réponse fournie
Bonjour,

Nous vous remercions pour votre contribution.

Le foyer de travailleurs migrants, adressé au 82 rue de Saint-Denis à Saint-Ouen-sur-Seine, est situé au cœur de la ZAC Village Olympique et Paralympique.

Tout d’abord, il faut savoir que ce foyer est inscrit depuis 1998 à titre prioritaire au Plan national de traitement des foyers de travailleurs migrants, donc bien avant la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Ce plan inscrit un changement de statut au profit de celui de résidence sociale pour une amélioration du confort des résidents, grâce en particulier à une individualisation des logements. Ce plan prévoit alors l’hébergement de 150 résidents maximum par résidence. Dans le cas du foyer ADEF, dont la capacité est de 286 lits, il était donc nécessaire de trouver deux localisations pour deux nouvelles résidences neuves.

Depuis 2019, le Préfet de Seine-Saint-Denis et les acteurs mobilisés sur le projet (EPT Plaine Commune, Ville de Saint-Ouen-sur-Seine, la SOLIDEO, l’ADEF et la CILPI) rencontrent régulièrement les représentants des résidents du foyer ADEF pour échanger sur le projet de résidence temporaire et les projets de résidences définitives. En effet, la SOLIDEO a la charge de la construction de la résidence temporaire, elle n’a pas la charge de la construction des résidences définitives. L’ensemble des acteurs, Etat, collectivités, SOLIDEO, gestionnaire ADEF, etc. sont ainsi mobilisés pour définir des programmes de résidence temporaire et résidences définitives pour offrir un meilleur confort aux résidents.
Les sites des résidences définitives répondant aux normes du Plan de traitement des foyers de travailleurs migrants et s’inscrivant en respect du cahier des charges des résidences gérées par l’ADEF, ont été déterminés par la Préfecture de Seine-Saint-Denis et la Ville de Saint-Ouen-sur-Seine, en accord avec le gestionnaire ADEF. Des opérateurs immobiliers ont la charge de leur réalisation :
• une résidence en centre-ville de Saint-Ouen-sur-Seine pour une livraison prévue mi-2022 sous la maîtrise d’ouvrage de Patrimoni en charge de la conception et de la construction de cette résidence définitive;
• une résidence dans la ZAC des Docks pour une livraison prévue fin 2022 sous la maîtrise d’ouvrage de Sequano en charge de la conception et de la construction de cette résidence définitive.
Ces sites ont été choisis pour leur proximité avec les lignes de transports en commun, commerces et services de proximité offrant un confort et un cadre de vie de qualité pour les résidents.
Nous transmettons vos questions sur la programmation des résidences définitives et des échanges avec les résidents aux acteurs concernés.
Concernant la résidence temporaire, dont la SOLIDEO est maître d’ouvrage, un accord a été signé en février dernier entre le comité des résidents du foyer ADEF et le Préfet de la Seine-Saint-Denis sur la localisation de la résidence temporaire, le programme de construction et les modalités associées de relogement. Depuis les échanges se poursuivent avec les acteurs impliqués dans le projet et le comité des résidents du foyer ADEF pour finaliser la programmation de la résidence temporaire d’ici le démarrage des travaux à l’été 2020.

Les emprises du site de la ZAC Village Olympique et Paralympique ont été posées dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux de 2024. Pour permettre les travaux de construction de la ZAC Village Olympique et Paralympique, le foyer doit être libéré à la fin du premier trimestre 2021. Les résidents du foyer ADEF vont être logés dans une résidence temporaire ou dans le parc social actuel du territoire de Plaine Commune en attendant la livraison de deux résidences définitives, répondant aux normes actuelles d’un logement individuel par personnes, qui seront ouvertures au plus tard fin 2022. Les futurs logements ou résidences de la ZAC Village Olympique et Paralympique ne seront accessibles qu’à partir de 2025, voire 2026. Pour éviter une durée de relogement dans la résidence temporaire de 2021 à 2025, il a été privilégié la construction de résidences définitives hors de la ZAC Village Olympique et Paralympique.

Très cordialement
La SOLIDEO
83
Bonjour,

dans ce projet, je voudrais être certaine que le PLUi prenne en compte l'avis de l'Autorité environnementale.
Celui-ci a fait état du danger que représente l'exposition des futurs habitants à des niveaux de pollution "inacceptables pour leur santé”.
Celle-ci, en outre, s'interroge au sujet des changements inexpliqués dans les différentes études de trafic.
En vous remerciant,
IM



Déposée le 12/07/2020
Réponse fournie
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.

Le projet de mise en compatibilité du PLUi de Plaine Commune par déclaration de projet, objet de la présente participation du public, permet de définir et d’adapter le cadre réglementaire de réalisation des projets immobiliers au sein de la ZAC Village Olympique et Paralympique.

Le PLUi, document d’urbanisme, n’a pas pour objet de traiter de la conformité ni de l’impact environnemental des opérations.

Cependant, ces problématiques environnementales, primordiales pour garantir la qualité du futur quartier, sont intégrées à la réflexion et à la conception du projet, et traitées notamment à travers l’étude d’impact, rédigée par la Maitrise d’Ouvrage SOLIDEO, et le mémoire en réponse à l’avis de l’autorité environnementale. Ces deux documents traitent notamment en détail de votre question d’exposition à la pollution ; nous y clarifions également les hypothèses prises pour l’étude de trafic. Ces deux documents sont présentés au public dans le cadre de la demande de permis d’aménager des espaces publics, qui fait l’objet d’une participation du public par voie électronique entre le 24 juillet et le 18 septembre. Vous pouvez retrouver les informations sur le registre numérique : ppve-vop-pa.contribuez.net. Nous répondrons à toutes les questions déposées durant la période de participation.

Très cordialement,
La SOLIDEO
82
Bonjour,
Nous sommes sur une enquête de mise en compatibilité du PLUi.
Ce projet n’est pas compatible avec les objectifs poursuivis par le PLUi en terme de santé publique, écologie, résilience et vivre ensemble.
Les avis émis l’ont largement mis en exergue.

Les personnes ciblées par cette enquête, à savoir le public (et non les architectes, promoteurs et autres agents d’urbanisme qui pensent pouvoir faire leurs « courses aux modifications » des alinéas qui les gênent dans leur dépôt de permis futurs), sont quasiment unanime et soudés autour du refus catégorique de réduire le parc Ampère et au-delà de la trop forte densité du bâti, du manque de services publiques.

J’aimerai rappeler aux agents de Plaine Commune mais également au personnel de la Préfecture, puisqu’il semble en être besoin, que leur mission est de tout mettre en œuvre pour protéger les populations. Si vos administrations n’ont pas d’obligations de résultats, elles ont des obligations de moyens.
Signer ce projet avec toutes les problématiques de pollutions qu’il contient ne serait pas raisonnable. Vous avez les « moyens » de ne pas accepter de laisser ce projet se faire en l’état. Vous avez les « moyens » et le « devoir » de reprendre ce projet pour en réduire ses impacts en travaillant directement avec les personnes concernées. Ouvrez les yeux sur la qualité de l’expertise des habitants qui maillent ce territoire.
Ne prenez pas l’esprit olympique au pied de la lettre : l’important, pour nous, ce n’est pas simplement de participer... ca ne suffit pas.
Des jurisprudences existent, avec des condamnations du préfet et récemment de l’Etat pour inaction.
Valider ce projet en continuant de fermer les yeux, lorsque l’ensemble de la population (non sachante) voit et décrit les troubles que ce projet peut produire sur la santé humaine et, à long terme, sur l’ordre public ne pourrait-il pas être perçu comme une forme d’inaction voire de complicité de dégradation de la santé des populations ?

Que comptez-vous faire des rejets des habitants de certaines parties du projet?
Que comptez-vous faire des propositions de ces mêmes habitants?
Quels enseignements Plaine Commune compte tirer des rejets exprimés de la densification outrancière de ce projet et plus largement du quartier ?

Cordialement.
Déposée le 12/07/2020
Réponse fournie
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.

La concertation préalable de 2018 présentait le projet de ZAC Village Olympique et Paralympique au stade de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. A l’issue de cette concertation, des études plus détaillées ont été menées pour préciser le projet urbain et son insertion dans le territoire de Plaine Commune. Le projet a donc connu des évolutions, notamment sur la caractérisation des espaces publics dont le Parc Ampère et la programmation immobilière en lisière de celui-ci, sans toutefois modifier la programmation prévue au dossier de création. Ces études ont notamment été présentées au public lors d’une réunion d’information en mars 2019, puis lors de la Participation du public par voie électronique dans le cadre de la demande d’autorisation environnementale fin 2019-début 2020. Ces évolutions sont également rappelées dans la note 3.2 « Notice de présentation des évolutions apportées au projet »

Tout d’abord, il faut noter que près de 7ha d’espaces naturels pour la requalification écologique du site vont voir le jour à l’issue des Jeux Olympiques et Paralympiques alors qu’aujourd’hui le site compte très peu d’espaces verts accessibles. Ces espaces verts sont composés de la manière suivante : environ 5ha d’espaces verts naturels ou végétalisés dans l’espace public, et environ 2ha dans les cœurs d’ilots et toitures des futurs bâtiments de logements et bureaux, contribuant aux ilots de fraicheur depuis les espaces publics aux espaces privés.

Les futurs espaces verts publics se répartissent de la manière suivante : création d’un vaste mail végétalisé en prolongement du boulevard Finot, et jusqu’à la Seine, création d’un parc urbain, dit Parc Ampère, renaturation des coteaux de Saint-Ouen-sur-Seine, ou encore végétalisation des bords de Seine et de nouvelles places publiques.

Concernant le parc Ampère, ce site va connaître un aménagement en deux temps : un aménagement pour la phase Jeux et un aménagement pour la phase Héritage. Sa morphologie est définie de la manière suivante : le parc, prolongé d’une allée plantée, reliera l’allée de Seine à Saint-Denis au boulevard Finot et à la rue Marcel Cachin à Saint-Ouen-sur-Seine, au niveau du complexe Pablo Neruda. Les premiers échanges avec le territoire et les études urbaines de la ZAC ont également montré la nécessité de créer un front bâti le long du parc pour assurer une animation du site à toute heure de la journée et éviter ainsi tout sentiment d’insécurité qui peut naître lorsqu’un espace public est trop isolé des habitations. La superficie actuelle du parc est de 2,5ha et reste significative.

L’aménagement de ce parc en phase Héritage ne se fera donc pas avant 2025, post jeux. Les études de conception de l’aménagement définitif seront lancées prochainement et feront alors l’objet d’une concertation avec le territoire et les habitants.

Nous prenons note des différentes propositions formulées par les habitants, notamment la demande d’implantation d’une ferme écologique au droit du parc Ampère projeté. A ce stade, l’intégration d’agriculture urbaine a été programmée de manière ponctuelle et à destination des futurs habitants, notamment à travers de dispositifs de jardins partagés en toiture ou en cœur d’îlot dans des bacs dédiés. Il est à noter que la mise en œuvre d’une démarche agricole professionnelle, comme suggérée, n’avait pas été envisagée par la SOLIDEO car cela entrait en compétition directe avec les autres usages nécessaires à la vie du projet, à savoir l’offre d’espaces publics végétalisés et récréatifs. Ainsi, dans le cadre de la démarche de participation relative à l’aménagement des futurs espaces paysagers que la SOLIDEO souhaite mettre en œuvre, cette proposition pourra être évoquée et discutée collectivement afin de définir la programmation la plus pertinente pour l’Héritage du projet tout en respectant les contraintes du site.

Très cordialement,
La SOLIDEO
81
Bonjour,

La question tourne toujours sur le même sujet et pourtant tous ceux qui passent outre nos avis et nos solutions, savent ce qui est le mieux pour tous. Mais pourquoi cette politique de l'autruche ? Il y a un passage qui décrit bien la situation : "Nous sommes choqués qu'aucun bilan correct de l'existant ne soit pris en compte. A croire que vous construisez sur un territoire vierge de tout passé et tout présent". Mais nous existons : riverains, commerçants, enfants, ceux qui y travaillent...

Ne pensez pas qu'à vous, soi-disants décideurs qui voulez construire le maximum de bâtiments et d'infrastructures, en vous contentant de prendre ces décisions sur un support ou un plan, sans penser à tous ceux qui y habitent. Nous ne sommes pas sur un terrain de jeu interactif sur lequel vous pouvez profiter !!!

Rosa Poulbot
Déposée le 12/07/2020
Réponse fournie
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.

Livrer un projet intégré dans la ZAC Village Olympique et Paralympique correspondant aux attentes des habitants à proximité tout en permettant la création d’un nouveau quartier avec logements, activités, services de proximité, etc. constitue bien l’une des priorités de la SOLIDEO.

La SOLIDEO mène une concertation sur le projet depuis la concertation préalable à la création de la ZAC au printemps 2018. Plusieurs rendez-vous ont permis d’instaurer cet échange : 2 réunions d’information le 11 mars 2019 à l’école Anatole France de Saint-Denis et le 16 janvier 2020 au siège de Plaine Commune, 4 balades urbaines en mars, août et septembre 2019, des ateliers et 1 réunion de présentation des projets architecturaux en novembre 2019 à Saint-Ouen-sur-Seine, 5 cafés-projet (le 30/10/2019 à Carrefour Pleyel, le 27/11/2019 à la Maison du projet du Vieux Saint-Ouen, le 15/01/2020 à EDF Cap Ampère, le 29/01/2020 à la Médiathèque de Saint-Ouen-sur-Seine et le 26/02 à la Médiathèque de L’Ile-Saint-Denis).
La SOLIDEO est en train d’étudier différentes options pour mettre en œuvre des dispositifs de participation citoyenne prenant en compte les contraintes liées à l’épidémie de Covid-19. Les ateliers participatifs se feront dans le respect des gestes barrières, pour accueillir les participants dans de bonnes conditions. Des actions numériques à distance seront également mises en place, afin de permettre l’expression de tous.

Concernant la programmation du futur quartier, l’enjeu est de répondre aux besoins des habitants et riverains actuels tout en répondant aux attentes des futurs habitants, salariés, etc. A titre d’exemple, les rez-de-chaussée des opérations prévoient une part de commerce de proximité, et également de nombreux locaux destinés à des programmations d’activité, d’artisanat et associatives. L’occupation précise est en cours de définition, en association avec les collectivités. Ces aménagements auront lieu après les Jeux et correspondent donc à une installation en 2025, aussi la SOLIDEO souhaite que la concertation puisse répondre aux besoins en 2020 mais aussi aux besoins des habitants en 2025.

Enfin, plusieurs équipements existants vont faire l’objet de travaux afin d’améliorer l’offre sportive et scolaire du territoire : reconstruction du lycée Marcel Cachin, modernisation et agrandissement du complexe sportif Pablo Neruda, réhabilitation du complexe sportif de l’Ile des Vannes.

Très cordialement,
La SOLIDEO